18/09/2020
Trente, c’est aujourd’hui le nombre des matières premières évaluées comme critiques pour l’Union Européenne, en termes d’importance économique et de risque d’approvisionnement.
Quatre substances viennent étendre la précédente liste : la bauxite, le lithium, le titane et le strontium. Ces substances critiques ont été identifiées dans le cadre d’une évaluation triennale réalisée par le centre commun de recherche européen JRC, avec la contribution d'organismes extérieurs dont, pour la France, le BRGM, selon une méthodologie inchangée.
Il s’agit de : Antimoine, Baryte, Bauxite, Béryllium, Bismuth, Borate, Caoutchouc naturel, Charbon à coke, Cobalt, Gallium, Germanium, Graphite naturel, Hafnium, Indium, Lithium, Magnésium, Niobium, Phosphate naturel, Phosphore, Platinoïdes, Scandium, Silicium métal, Spath fluor, Strontium, Tantale, Terres rares légères, Terres rares lourdes, Titane, Tungstène et Vanadium.
L’annonce de cette nouvelle liste s’est accompagnée du lancement d’un plan d’action sur les matières critiques et d’une étude prospective sur les matières premières critiques pour les technologies et les secteurs stratégiques à l‘horizon 2030 et 2050.
La ZOE de Renault utilise du lithium dans ses batteries mais pas de terres rares dans ses moteurs. (Crédit Pascal Graindorge)