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29/07/2020

Imerys a été fortement affecté par l’épidémie de Covid-19 au deuxième trimestre, avec des ventes en baisse de près de 25 % et un bénéfice net divisé par deux, mais a noté « des signes d’amélioration » au mois de juin.

Le bénéfice net du trimestre écoulé s’est élevé à 12,6 M€ (contre 28,7 M€ un an auparavant), tandis que le chiffre d’affaires reculait de 23,5 % à 872 M€, indique un communiqué du groupe. Le directeur général Alessandro Gazza, cité dans le document, a souligné que les mesures mises en place face à la crise sanitaire (réduction de coûts, préservation de la trésorerie) avaient permis « de limiter l’érosion des marges » et « de générer un niveau de cash solide ».

L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) courant a plongé de 44 % sur le deuxième trimestre, affecté par la baisse des volumes de ventes, malgré un effet prix-mix positif (monté en gamme) et la réduction des coûts fixes. Sur l’ensemble du premier semestre, la marge d’Ebitda courant s’inscrit à 15,2 % du chiffre d’affaires, un repli limité à 2,1 points.
Le groupe, qui avait dit fin avril s’attendre à « plusieurs trimestres difficiles » dans le contexte de la Covid-19, reste prudent pour la suite de l’année, et n’a pas annoncé d’objectifs financiers comme il le fait habituellement à mi-année. Alessandro Gazza a relevé « l’incertitude qui prévalait quant à la rapidité et à l’ampleur de la reprise » sur les marchés du groupe, qui rendait « difficile la communication d’un objectif financier fiable pour 2020 ».
Imerys a enregistré « des signes d’amélioration » au mois de juin après « un point bas » en mai, a déclaré de son côté le directeur financier Olivier Pirotte. « Donc, on peut imaginer que nos marchés puissent s’inscrire en reprise, c’est en tout cas envisageable au deuxième semestre, a-t-il estimé. Mais nous n’avons aucune certitude sur l’ampleur ou la rapidité de cette reprise ».

Les sites d’Imerys sont actuellement largement opérationnels. Le groupe peut aussi compter sur une empreinte industrielle diversifiée, tant géographique (présent dans plus de 100 pays) que s’agissant du portefeuille de produits (une trentaine de minéraux).
Dans ce contexte, la moitié du chiffre d’affaires du groupe a été tributaire de marchés qui ont largement pâti de la crise sanitaire comme l’automobile, la sidérurgie, le papier, les équipements industriels. Parallèlement, d’autres marchés ont été « relativement bien tenus » comme l’agriculture, l’alimentation, l’hygiène et la pharmacie.
Sur l’ensemble des six premiers mois, le chiffre d’affaires est en recul de 16 %, à 1,9 Mrd€ et le bénéfice net baisse de 41 % à 56,6 M€.

Imerys : la situation s’est améliorée en juin

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