27/01/2020
Le BRGM prend, au travers de sa filiale Sageos, une participation de 40 % dans SolTracing, solution de sécurisation des flux de terres excavées, dans le cadre d'une augmentation de capital. De son côté, Hésus, l'opérateur de gestion des terres et cofondateur de SolTracing, détiendra 50 % de l'entité. Cette union vise à garantir la traçabilité des terres excavées dans une logique d'économie circulaire.
260 Mt, c'est le volume de déchets produits chaque année par le BTP, dont 70 % sont des terres excavées. L'accroissement de leur production impose une gestion transparente des flux de terre afin que leur réutilisation, véritable alternative à la mise en décharge, réponde aux enjeux de l'économie circulaire et à la nécessaire réduction des risques de transfert de pollution.
L'entrée du BRGM, via Sageos, au capital de SolTracing s'inscrit dans le continuité de projets de recherche entre les deux organismes et la mise en commun d'expériences et de savoir-faire pour une traçabilité des terres plus performante. Cette offre numérique globale permettra de confirmer rapidement l'acceptabilité des terres excavées sur une opération de valorisation et de valider la conformité de l'ensemble des évacuations d'un chantier.
L'excellence technique du BRGM, conjuguée à l'expertise de SolTracing sur la méthodologie et le suivi des flux de terres excavées va faciliter leur valorisation, dans une logique d'économie circulaire, tout en maîtrisant les enjeux environnementaux et en améliorant la compétitivité du secteur.
La traçabilité des terres de chantier est au cœur du modèle développé par SolTracing depuis 2015. Créée par Hesus et la Confédération flamande de la construction, elle propose SISE, solution de Sécurisation intégrale des sols excavés, à tous les acteurs du secteur. Grâce à son approche préventive, SolTracing diminue le risque de pollution sur un site receveur suite à la réutilisation de terres excavées.
Déchargement de déblais extraits du chantier de la gare de Noisy-Champs, sur le site d'exutoire de Pécy (77). (Crédit : Société du Grand Paris / Claire-Lise Havet )