29/04/2019
Le bilan du coup de grisou survenu jeudi 25 avril dans une mine de charbon de l’Est séparatiste de l’Ukraine est passé samedi à 17 morts, a annoncé l’agence de presse locale.
Le lendemain de la catastrophe, le bilan était encore de 5 morts et de 12 disparus.
Selon les autorités, 17 employés de la mine Sikhdcarbon, dans le village d’Iourivka, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Lougansk, se trouvaient sous terre au moment de l’accident jeudi matin.
« Les secouristes ont récupéré 17 corps dans les débris », a annoncé samedi l’agence officielle de la république autoproclamée de Lougansk.
Selon les premières constatations, l’effondrement de la mine est dû à une explosion de gaz, ont précisé les autorités séparatistes de ce bassin houiller.
Le ministère russe des Situations d’urgence avait annoncé vendredi avoir envoyé sur place des secouristes et de l’équipement, à la demande des séparatistes.
La république autoproclamée de Lougansk est l’un des deux territoires de l’Est de l’Ukraine échappant au contrôle de Kiev depuis l’éclatement en 2014 d’un conflit avec des séparatistes soutenus, selon Kiev et les Occidentaux, par la Russie.
Ce conflit armé a fait près de 13 000 morts en cinq ans.
L’agence de Lougansk a précisé que la mine avait été fermée en 2014 en raison du conflit, mais a été rouverte en 2018.
La plus grande partie du charbon ukrainien est produite dans l’est du pays.
À Zassiadko, une des plus grandes mines de charbon de l’Ukraine, située près de Donetsk, autre bastion séparatiste de l’Est, un coup de grisou avait provoqué la mort de 33 mineurs en mars 2015.