12/04/2018
Les sept départements franciliens et la Région Ile-de-France présidée par Valérie Pécresse (LR), mécontents des retards programmés du Grand Paris Express, ont demandé un audit externe de ce super métro et de la Société du Grand Paris qui le pilote.
Dans un courrier au président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris, ils demandent la « tenue d’une séance exceptionnelle de ce conseil afin de procéder au lancement d’un audit technique et financier » des deux structures, indique leur communiqué.
« En bouleversant, sans aucune concertation avec les élus ni avec la population, le calendrier de réalisation du Grand Paris Express, et en passant sous silence les causes réelles de cette décision, l’Etat a rompu brutalement l’équilibre de gouvernance et la relation de confiance qui avaient, jusqu’ici, permis l’avancement du projet », affirment-ils.
Les départements (Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Val-d’Oise) ont fait entendre leur grogne à plusieurs reprises, en votant contre la nomination du nouveau président du directoire de la Société du Grand Paris Thierry Dallard le 9 avril ou le budget rectificatif le 22 mars.
Le gouvernement a annoncé un nouveau calendrier le 22 février pour le super métro lancé sous Nicolas Sarkozy et affiné sous François Hollande, en confirmant la mise en service en 2024 de certaines lignes stratégiques (d’Orly à Saint-Denis via Paris et de Saint-Denis à Clichy-Montfermeil) mais en entérinant d’importants retards pour d’autres tronçons.
© Société du Grand Paris. Florence Joubert. Ripage de la dalle sur le chantier de la future gare Arcueil Cachan (94).