12/07/2017
Deux candidats à la reprise de TIM, fabricant en redressement judiciaire de cabines d’engins qui emploie 470 salariés à Quaëdypre (Nord), ont défendu leur offre lundi devant le tribunal de commerce de Lille Métropole.
Il s’agit des groupes Fritzmeier, propriétaire de l’usine, et Atlas, un client de l’entreprise.
Le tribunal doit rendre sa décision aujourd’hui mercredi.
Cabine TIM. Crédit : DR
L’offre présentée par le groupe allemand Fritzmeier consiste notamment à investir 9 M€ et à conserver 280 des 470 salariés, a indiqué à l’AFP le président actuel de TIM, Christian John.
Celle de l’industriel bulgare Fil Filipov, propriétaire de la société allemande Atlas, fabricant de matériels de construction, prévoit d’investir 12 M€ et de reprendre l’intégralité des ouvriers de la société, ainsi que 50 % des cadres, soit au total 446 personnes. Son offre a le soutien de l’intersyndicale de TIM, selon Christophe Fournier, délégué Force ouvrière et représentant des salariés.
TIM, filiale de Fritzmeier, spécialisée dans les cabines et les composants pour matériels de chantier (grues, pelles sur chenilles...), est en redressement judiciaire depuis le 31 janvier.
L’entreprise comptait plus de 900 salariés au début des années 2010.
En juin, la société a attaqué Caterpillar devant le tribunal de commerce de Lille Métropole pour avoir « brutalement » arrêté en 2016 la plupart de ses commandes auprès d’elle. Pour Christian John, Caterpillar est responsable du redressement judiciaire de l’entreprise. En un an, « le volume des ventes qui représentait 65 % du chiffre d’affaires a été divisé par six et le chiffre d’affaires de TIM a ainsi été divisé par deux en douze mois », selon ce responsable.