28/06/2017
Nicolas Hulot a inauguré les 3es Assises de l’économie circulaire, tenues les 27 et 28 juin et pilotées par l’Ademe. Son discours fut marqué par de nombreuses références éthiques ou philosophiques que l’on retrouve dans des gestuelles intériorisées ou sincères, dépourvues d’agressivité. Il souhaite que « l’intelligence humaine copie celle de la nature ». En conséquence, on ne saurait le classer parmi les hommes et femmes politiques courants. Pince sans rire, il affirme : « J’ai beaucoup voyagé, il faut que je bosse un peu. » Et réaliste, « dans un monde où les exclus et les inclus s’observent, comment vivre dans un monde apaisé ? »
Nous connaissons peut-être un peu mieux Nicolas Hulot par son discours inaugural lors des 3es Assises de l’économie circulaire. © R&V / PG
Si l’économie circulaire représente 545 000 emplois en France, elle peut être « un instrument de sortie de crise ». Le ministre a la « volonté d’aller plus loin avec des capacités d’innovation qui fleurissent ». Il ponctue : « il faut voir les choses en grand ». Il ambitionne d’« accélérer l’éco-conception des produits ». De plus, « ma volonté est d’avoir une vision globale de la fiscalité. Incitative ou dissuasive, elle n’a pas vocation à durer mais à orienter. » En conclusion, « parfois, il suffit de pas grand-chose pour doper les situations ».
La feuille de route sera calée avec l’Élysée dans quelques jours, ce qui explique l’absence d’annonce fracassante sur les cinq années à venir.