26/05/2016
La société d’exploration minière Variscan Mines, basée à Orléans, a été visée par un engin explosif dans la nuit du lundi 23 au 24 mai. Les dégâts, uniquement matériels, ont emporté une porte en verre. Une revendication rédigée en breton a été trouvée sur le mur de la société : « Diwall ta Variscan », se traduisant par : « Prends garde à toi Variscan ».
Dans un mail, Jack Testard, président de Variscan mines indique avoir pris « les mesures nécessaires de protections de ses employés » et « attend les résultats des enquêtes de police et des dépôts de plainte auprès de la justice ».
L’acte a été revendiqué le lendemain sur le site d’information 7seizh.info par l’association autonomiste des Combattants et combattantes du NHU (Ni On Unan) [Nous-mêmes, NDLR]. Ces derniers se déclarent être « l’écume rageuse d’un ras le bol généralisé, prête à faire comprendre par l’action clandestine que [leur] terre n’est pas à vendre ».
Jack Testard fait aussi part de l’inquiétude des actionnaires australiens de Variscan : « Ils se demandent s’il s’agit d’actes isolés ou de réelles inquiétudes sur la capacité de l’Etat français à garantir ou pas la sécurité des investissements étrangers ainsi que celle de leur ressortissants se rendant dans cette région. »
L’enquête a été confiée à Direction interrégionale de la police judiciaire d’Orléans.