27/01/2016
Une enquête a été ouverte après la mort d’un technicien le 26 janvier dans l’effondrement du front de taille d’une galerie du laboratoire souterrain de l’Andra, à Bure (Meuse). L’éboulement a également causé un blessé léger, à 490 m sous terre, où des forages étaient effectués dans le cadre de relevés géophysiques.
La victime – un technicien d’Eiffage de 42 ans – travaillait depuis plusieurs années à Bure sur le site supervisé par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). Six personnes se trouvaient dans la galerie lorsque la partie supérieure s’est écroulée et un bloc de « plusieurs mètres cubes de roche a enseveli la victime », a expliqué Jean-Paul Baillet, directeur général adjoint de l’Andra, ajoutant que les conditions de sécurité étaient habituelles.
La galerie a été entièrement évacuée et des vérifications de stabilité sont en cours. Elle restera fermée et « ce type de forage n’aura plus lieu avant que nous ayons compris les causes de l’accident », a souligné M. Baillet.
L’accident est survenu sur le chantier du laboratoire souterrain d’expérimentations pour la conception du futur centre de stockage de déchets radioactifs. Ce laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne (LSMHM) est un réseau de galeries localisé sous le territoire des communes de Bure (Meuse) et de Saudron (Haute-Marne). Dans le cadre des recherches sur le stockage des déchets radioactifs en couche géologique profonde, ce laboratoire est exploité par l’Andra afin d’évaluer les propriétés de confinement de la formation géologique située à 500 m de profondeur.