03/03/2015
Veolia est encore l’entreprise n° 1 dans le traitement de l’eau et des déchets. Jeudi 26 février, elle a présenté ses résultats financiers. Les analystes faisaient grise mine parce que l’endettement ne s’était pas réduit autant qu’espéré : 8,3 Md€ au lieu de 8 Md€.
Antoine Frérot, PDG, et Philippe Capron, directeur financier
Le chiffre d’affaires a augmenté entre 2013 (retraité) et 2014 à 23,880 Md€, soit une croissance de 1,6 % à périmètre et change constants. La capacité d’autofinancement opérationnelle a cru de 17,3 % à 2,164 Md€, le résultat opérationnel récurent de 23 % à 1,108 Md€ et le résultat net récurent des 79 % à 326 M€. Et le résultat net est passé d’un déficit de 153 M€ à une situation positive de 246 M€.
Le groupe continue à rééquilibrer la clientèle des industriels par rapport à celle des collectivités locales, le poids de la France par rapport aux autres pays, et notamment hors zone Euro. Il est vrai que densifier les activités en France est assez limité vu le poids des activités eau et déchets.
Les nouveaux contrats assurent une certaine croissance, et les grands contrats d’eau ne seront rediscutés qu’à partir de 2020. Le programme de réduction des coûts se poursuit. Antoine Frérot ambitionne une croissance de 3 % par an jusque 2020, pour retrouver un volume d’activités de 29 à 30 Md€, comme avant les grandes cessions de 2013/2014.
Veolia Israël et la Sade seront bientôt vendus, de quoi améliorer les finances. Soit pour réduire l’endettement, soit pour ouvrir une porte accueillante aux start-up ?