20/05/2021
Comme beaucoup de constructeurs internationaux, Keestrack, le fabricant de groupes mobiles été frappé par les effets de la pandémie, a déclaré Frederik Hoogendoorn, directeur général et responsable des ventes et du marketing au sein du groupe :
« Les développements dans nos sites de production ont pris un cours très différent. Cette évolution nous a posé des défis majeurs, non seulement sur les marchés locaux, mais aussi dans le maintien de nos flux de livraison ainsi que dans notre logistique orientée vers le client final, que ce soit en machines comme en pièces de rechange. »
Dès le mois de janvier 2020, le coronavirus a affecté le site de production chinois de Chuzhou qui a été fermé jusqu’à la mi-février en raison des mesures d’arrêt imposées dans le pays. Il en a été de même pendant six semaines à partir de la mi-mars à l’usine Keestrack de Ponzano, en Italie, et presque simultanément à l’usine d’assemblage de la filiale indienne ETrack Crushers, qui venait d’ouvrir en 2019.
Seule l’usine de République tchèque est restée ouverte pour assurer la production ainsi que le siège du groupe, à Bilsen, en Belgique.
« Par contre, nous avons bénéficié des investissements que nous avions réalisés ces dernières années dans la mise en réseau numérique de nos propres processus, dans la connexion mondiale de nos concessionnaires ainsi que dans l’accès à distance aux machines de nos clients », a précisé Frederik Hoogendoorn.
En termes de résultat, le dirigeant souligne qu’il est « trop tôt pour dresser un bilan des activités de toutes les régions, car les effets de la pandémie sur les marchés mondiaux sont trop inégaux ». « Bien que nous ayons perdu quelques commandes au niveau international, nous constatons une certaine réticence de la part des clients à réaliser des investissements à long terme.
Les renouvellements ont été reportés, ce qui nous a amenés à revoir nos prévisions à la baisse », a-t-il déclaré.
Au lieu d’une croissance initiale des ventes de 20 % par rapport à 2019 (116 M€), le groupe Keestrack estime qu’elle sera de 7 % en 2020. Pour 2021, son chiffre d’affaires mondial devrait augmenter de 20 %.
Tout récemment, Keestrack a annoncé la reprise de la société italienne Goldoni spécialisée dans la fabrication de tracteurs agricoles, avec des modèles adaptés aux vergers et aux vignobles. Le groupe avait expliqué ce rachat par « la volonté de pénétrer le marché agricole ».
Kees Hoogendoorn, président du groupe Keestrack expliquait s’être senti attiré par la société italienne et ses valeurs familiales proches de celles de son entreprise. Un nouveau modèle de tracteur devrait être mis sur le marché « dans un avenir proche », a annoncé le groupe.
Frederik Hoogendoorn, directeur général de Keestrack et responsable des ventes du groupe : « Il est encore trop tôt pour dresser un bilan des activités de toutes les régions, car les effets de la pandémie sur les marchés mondiaux sont trop inégaux ». © DR