Lorsqu'ils énumèrent les qualités du ciment, les constructeurs expriment toujours le regret qu'un matériau aussi remarquable présente un “petit défaut”, le retrait, et ils s'informent de l'éventualité de la production industrielle d'un ciment sans retrait.
C'est moins d'ailleurs le retrait proprement dit que sa manifestation la plus visible –la fissuration– que les constructeurs reprochent au ciment, car les fissures peuvent nuire soit à l'esthétique, soit à l'étanchéité, soit à la conservation des armatures du béton armé soit enfin, exceptionnellement, à la stabilité d'un ouvrage.
Le ciment n'est que l'un des facteurs du retrait et de la fissuration des mortiers et bétons. L'utilisateur est tributaire de nombreux facteurs, souvent prépondérants, dont il est le seul maître : caractéristiques des granulats et sables, hétérogénéité du béton, dosage en ciment et eau, conditions de conservation et, en particulier, maintien de l'humidité aux premiers âges, etc.
Après l'étude des causes des fissures, une large place est consacrée aux remèdes que l'on peut envisager. L'utilité de l'ouvrage, pour les constructeurs, est donc incontestable.
Année | 1962 |
Prix normal | 23,00 € |
Prix adhérent | 18,40 € |
Référence | FISSURCIM |