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mines & carrières 228 - septembre 2015

 

L’Observatoire des sciences de l’Univers en région Centre (Osuc) et le groupe Ressources de la Sim ont organisé une journée technique au printemps sur le renouveau minier en France métropolitaine. Cette journée visait à donner des informations sur ce qui se fait jour depuis quatre ans dans l’Hexagone, et qui se traduit très concrètement par des octrois de permis exclusif de recherche de mines à des compagnies minières.

 

Au cours de cette journée les ministères ont confirmé la volonté de la France de rechercher des matières premières, essentiellement métalliques, dans le sous-sol métropolitain, mais aussi la volonté d’un engagement fort pour une mine responsable, tant envers l’environnement qu’envers les populations, et d’une évolution du Code minier.

Quelle est la position des ministères ?
Rémi Galin, du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a ouvert les débats en évoquant la réforme du Code minier français, les engagements et les attentes des pouvoirs publics. Le texte cadre du Code minier est sur de bons rails après une phase assez longue mais nécessaire de réflexion qui a permis de dégager une vision commune aux deux ministères concernés, Bercy et l’Écologie. Un texte en cohérence avec les réalités de terrain devrait être finalisé en fin d’année ou au début 2016.

Une sensibilisation du public aux enjeux des matières premières apparaît primordiale pour faciliter l’acceptation sociétale de la mine.

La politique française des ressources minérales suit trois axes principaux et cohérents avec la politique européenne : l’efficacité des ressources (économies de matières, substitution…), le recyclage, et un accès soutenable aux ressources naturelles, en particulier nationales.

Cette politique est portée par le comité de filière “industries extractives et de première transformation”, et elle est rendue visible sur le portail Mineralinfo (www.mineralinfo.fr) qui devrait occuper un rôle majeur d’information.

En métropole, on assiste depuis 2011 à une augmentation du nombre de demandes de permis exclusif de recherche de mines (PERM) qui s’est confirmée en 2014 avec le dépôt de quatre nouvelles demandes et en 2015 avec le dépôt de trois demandes pour l’or et les métaux de base.

L’objectif du ministère est également de démontrer la compatibilité environnementale des mines en France. Pour cela, la Stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2014-2020 (SNTEDD) cite l’industrie extractive et définit le concept de “mine responsable”, grâce à un comité de pilotage (c’est un groupe technique), à un Livre blanc, et à une convention d’engagement volontaire. Le développement de la concertation s’opère avec les opérateurs, l’État étant à la fois un promoteur économique et un garant.

Par ailleurs, Rémi Galin a insisté sur le fait que pour attirer les investisseurs il est nécessaire de préparer l’administration (qui est gestionnaire du domaine minier et garante), de faciliter un accès aux données et leur conservation (cadastre, données publiques comme les inventaires miniers, retraitement).

De son côté, Didier Marquer, chargé de mission en géoressources et en géotechnologies au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a attiré l’attention des participants sur la complexité des organismes publics intéressés par les ressources minérales dans la stratégie française de la recherche. En restant dans le cadre français, trois ministères sont concernés : le ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et le ministère de l’Écologie, du
Développement durable et de l’Énergie.

Le cadre institutionnel et la recherche

Le point de vue du CNRS
Michel Pichavant, directeur de recherche au CNRS (Isto Orléans2), a présenté la dimension européenne de la recherche sur les ressources minérales. Les principaux éléments de la politique européenne dans le domaine des ressources incluent l’initiative Raw materials (RMI), qui vise à assurer l’approvisionnement des pays européens, le partenariat EIP (European innovation partnership) et le programme Horizon 2020, qui est le huitième programme-cadre de recherche-développement de l’Union européenne.

Le programme Horizon 2020 inclut un volet sur les matières premières : nouvelles solutions pour la production durable de matières premières, solutions innovantes et durables menant à la substitution de matières premières, coordination et aide à la recherche et à l’innovation dans les matières premières.

Le projet MinerVa (exploration minérale dans la chaîne varisque3) s’insère dans le programme Horizon 2020. Il associe 25 partenaires de 9 pays (4 universités et 4 services géologiques ainsi que 17 partenaires industriels et institutionnels). Il est centré sur les métaux critiques et sur l’or.

Les motivations générales du projet MinerVa sont de contribuer au redémarrage de l’exploration minière en Europe en valorisant les ressources existantes, et en en découvrant de nouvelles, c’est-à-dire en tirant mieux partie des ressources minérales potentielles en Europe. MinerVa est centré sur les métaux critiques et sur l’or, et focalisé sur la chaîne varisque. Cette chaîne est la colonne vertébrale de l’Europe. Elle représente une orogène4 de taille majeure. Elle occupe une position géographique centrale recouvrant les districts miniers classiques : elle s’étend de l’Espagne à la Pologne, en incluant la France, le sud de l’Angleterre, et une partie de l’Allemagne notamment. La chaîne varisque abrite un vrai potentiel autour des métaux critiques et de l’or : on trouve des signatures métallogéniques spécifiques (W, Nb, Ta, Li, Sn, Be, Cs, In, Sb et Au). Il reste un potentiel de découvertes nouvelles dans cette unité géologique et métallogénique. Absente ou quasi absente des programmes de recherches internationaux (et nationaux) depuis plus de 20 ans, la métallogénie (étude des concentrations minérales) bénéficie depuis peu d’un fort regain d’intérêt.

MinerVa est une approche intégrée pour aider au redémarrage de l’exploration dans la chaîne varisque, en fournissant une nouvelle génération de données scientifiques, des concepts (modèles métallogéniques) et des technologies (géomodèles) pour soutenir l’exploration dans le varisque, d’abord en reprenant l’évaluation des ressources existantes, puis en visant la découverte de nouvelles cibles cachées (comme des coupoles granitiques), grâce au développement des méthodes de prospection (géophysique, géochimique).

Il s’agit de contribuer à stimuler l’investissement dans le secteur minier en Europe et l’implication des juniors (notamment des PMI), en même temps que la considération des aspects sociétaux et des questions environnementales.

Le financement de ce projet est en compétition à Bruxelles, et la décision de son adoption sera prise fin septembre 2015.

Le point de vue du BRGM
Jean-Claude Guillaneau, directeur des géoressources au BRGM, a indiqué que cet établissement public était un acteur du renouveau minier dans un contexte européen de relance. Cette dernière a démarré dès 2008 avec trois piliers :

– le développement des économies de matière et du recyclage en Europe ;
– l’accompagnement de la bonne gouvernance des ressources minérales à travers le monde ;
– le développement des ressources européennes à travers la définition de stratégies nationales.

En France, on extrait de l’or en Guyane, du nickel en Nouvelle-Calédonie, de la bauxite dans l’Hérault. Mais il n’y a aucune mine métallique en métropole (elles ont été fermées à la fin des années 1990). Depuis 2011, des permis de recherche ont été attribués en métropole et des demandes sont à l’instruction.

Le BRGM est engagé dans le développement de l’économie circulaire, dans ses composantes recyclage et sécurisation des approvisionnements. Sa position de service géologique national en fait un outil au service de la politique nationale. En effet, l’établissement doit chercher de nouveaux types de gisements ou d’associations métalliques, de nouvelles techniques de recyclage, de nouvelles voies de valorisation des minerais. Pour y parvenir, il doit connaître les ressources du sous-sol français et le contexte mondial, mais aussi dialoguer avec les parties prenantes puis communiquer vers les mondes scientifique et technique et vers le grand public, et enfin enseigner.

L’intelligence minérale, c’est aussi une équipe de veille autour des métaux, des filières et des évolutions de production et de consommation. Le patrimoine minéral connu de la France est répertorié dans les résultats de l’inventaire minier de la France (1975-1992), dont les données sont disponibles, ainsi que des fiches décrivant les gisements et les indices connus sur http://sigminesfrance.brgm.fr/.

Le BRGM prépare une convention d’engagement volontaire de la mine responsable, avec un forum national de dialogue organisé dans un esprit “Grenelle”, et une commission qui élaborera une vision française à partir des bonnes pratiques internationales. Cette convention sera une base pour un dialogue au cas par cas.

Le BRGM participe à la rédaction du portail des ressources minérales – le site www.mineralinfo.fr – qui présente les politiques publiques, les acteurs (administration organisations, fédérations), les ressources minérales primaires et secondaires sur terre et en mer, les Codes et les licences pour les mines et les carrières, des rapports, synthèses, documentation, etc. L’outil comprend également des cartes et des données portant sur la géologie, les gisements, la géochimie, les minéraux lourds, les zones favorables, les licences, et des statistiques mondiales (plus de 20 métaux et plus de 130 pays). Des fiches sont disponibles métal par métal.

Le point de vue de l’Osuc
Éric Marcoux, professeur à l’université d’Orléans, a présenté les potentialités minières de la France métropolitaine. Il a rappelé que la consommation nationale de métaux en 2013 a été de 12,8 Mt d’acier, de 650 kt d’aluminium, de 11 kt d’uranium, de 350 kt de cuivre, de 320 kt de plomb et de 38 t d’or. Par contre, la production nationale de métaux (hors recyclage) est de 145 t de nickel (en Nouvelle-Calédonie) et 3 à 15 t d’or en Guyane alors qu’elle est proche de zéro en métropole.

Pourtant, il y a de bonnes potentialités minières en France métropolitaine, avec un riche passé minier, et un inventaire minier faisant état de nombreuses découvertes. L’inventaire minier, réalisé métal par métal et zone par zone, révèle la présence potentielle de nombreux métaux, principalement situés dans les massifs montagneux. Un état de 2010-2013 relate des cibles connues, parfois cubées, et devenues économiques. De plus, l’inventaire est non exhaustif : très peu de géophysique a été utilisée ce qui rend hautement probable de nouvelles découvertes, voire des découvertes majeures.

Les potentialités en métropole comprennent des amas sulfurés avec des métaux de base (et précieux) dans le Massif armoricain, le Massif Central et dans les Pyrénées. Ces couches de sulfures massifs, de 1 à 20 m de puissance, contiennent du cuivre, du zinc, du plomb (voire de l’argent et de l’or).

On trouve dans les granites hercyniens du Massif Central, du Massif armoricain et des Pyrénées du jartungstène, de l’étain et du lithium. Dans les failles hercyniennes (Limousin et Armorique), se trouvent de l’or et de l’argent. Dans les filons permiens du Massif Central et du Massif armoricain, du zinc, du plomb, de l’antimoine et d’autres petits métaux sont répertoriés. Dans les gîtes mésozoïques (des Cévennes, par exemple) se trouvent du plomb, du zinc, de l’argent et du fluor (baryum).

Qui sont les acteurs de ce renouveau minier ?

Le point de vue de la CSIM
Jack Testard, en tant que président de la Chambre syndicale des industries minières (CSIM), a présenté les perspectives industrielles pour la filière minière en France. Il a rappelé que la CSIM appartient à l’Alliance 0des minerais, minéraux et métaux (l’A3M) qui est la fédération des acteurs industriels de la mine, des métaux non ferreux et de l’acier. Elle représente 400 entreprises, 80 000 salariés pour 43 Mrd€ de chiffre d’affaires. Ses actions concernent l’approvisionnement en matières premières, le recyclage et l’écoconception, etc.

Question économie circulaire, les métaux sont les matériaux les mieux recyclés au monde. Concernant l’exploration et l’extraction, il y a peu d’acteurs en France, sauf pour le nickel en Nouvelle Calédonie et l’or en Guyane. Le redémarrage est timide en France métropolitaine.

Au sujet de la production de métal primaire, des technologies sont en place pour le nickel et l’or, mais aussi pour l’aluminium, le chrome, le tungstène, le zinc, et le zirconium. La première transformation traite les mêmes métaux, plus le cuivre, le plomb, le sélénium, et le titane. Le recyclage concerne tous les métaux cités plus les métaux précieux et les terres rares. Il y a donc une faiblesse de l’amont de la filière par rapport à l’aval.

Dans le paysage minier français, des PMI peuvent découvrir de nouveaux gisements, grâce à leur souplesse et leur adaptation aux conditions locales, avec des projets à dimension humaine (remise en exploitation de sites orphelins à nouveau rentables, exploitation de gîtes de taille réduite, etc.). Elles doivent utiliser des modèles géologiques, avec un état zéro environnemental au sol et à 1 m de profondeur, pour préciser l’état du terrain naturel avant toute intervention, mais aussi des sondages de terrain, de la géophysique aéroportée.

Les enjeux pour la filière concernent la capacité à assurer les approvisionnements en matières premières, avec des marges correctes, le maintien d’une bonne synergie avec le recyclage, le soutien des pouvoirs publics pour sécuriser les approvisionnements et reconstruire un tissu industriel.

Le point de vue de Variscan Mines
Anne-Sophie Audion, géologue chez Variscan mines, a présenté, dans le cadre d’une stratégie minière de développement durable, la synergie entre sociétés d’investissements et de services, avec l’exemple de Variscan Mines et du laboratoire E-Mines.

Variscan Mines est une compagnie française d’exploration minière créée en 2010 avec des capitaux australiens pour le renouveau de l’activité minière en France. Sa stratégie est de découvrir et de développer des gisements de métaux (de base, précieux ou critiques) jusqu’à la faisabilité, en utilisant des techniques modernes d’exploration afin de produire des métaux propres pour les industries sensibilisées à l’écoresponsabilité.

Le développement durable pour la mine de demain commence dès l’exploration. Le but est de produire sur le long terme, grâce à des PERM étendus permettant l’identification de plusieurs cibles, mais aussi à une amélioration des techniques d’exploration avec des investigations en profondeur, une définition du modèle minier optimum, avec l’établissement d’une filière aux niveaux français et européen.

“La mine verte” permet de produire “propre” grâce à la mine souterraine qui limite l’impact environnemental en contrôlant ses impacts (gestion de l’eau, du bruit, des poussières, de l’impact visuel…). L’exploitation en profondeur de gros volumes crée une activité durable. Le bilan énergétique doit être favorable et l’après-mine intégrée dès le départ.

Lors de l’exploration minière de Variscan mines, les analyses sont menées avec E-Mines, un laboratoire d’analyses géologiques, d’expertise et de conception de logiciels dédiés, dont un outil de sélection de cibles appelé GKR pour Geological Knowledge Representation. Il s’agit d’abord d’identifier par bibliographie des zones à potentiel géologique (avec le logiciel GKR), puis d’étudier la géochimie du sol dans l’état zéro environnemental. Des prélèvements de sol sont réalisés sur une grille de 200 x 200 m, avec un échantillon de surface et un échantillon à 1,10 m maximum. Ces prélèvements sont réalisés dans les forêts ou dans des parcelles agricoles uniquement (pas dans les jardins), par creusement à la tarière à main (éventuellement moto-tarière), et rebouchage. Dès que des cibles sont identifiées, la même procédure est réalisée sur une maille plus resserrée.

L’analyse des échantillons est réalisée par le laboratoire E-Mines. Il effectue la préparation des échantillons, l’analyse par XRF de la pastille (fractions granulométriques diverses et recherches de 30 éléments (majeurs et traces).

Le point de vue de GexplOre
Etienne Le Goff, de GexplOre, a présenté cette société de services créée en 2012. Elle intervient dans les domaines des géosciences, avec une équipe composée de 5 salariés, tous géologues, et possédant des expériences et des spécialisations variées. Outre ses compétences internes, GexplOre dispose d’un réseau de consultants experts lui permettant de répondre à des demandes spécifiques.

GexplOre dispose de trois agences (en Lorraine, dans les Pays-de-la-Loire et en Rhône-Alpes). Ses domaines d’intervention sont les services à l’exploration minérale (planification de l’exploration, services géologiques de terrain, génération de cibles, audit de projets, études géologiques complémentaires), la géophysique (pour la prospection minérale) et les expertises (géothermie, topographie, communications…).

Le point de vue de Garrot-Chaillac
Antoine Morales, directeur des opérations de Garrot-Chaillac, avec Yves Guise, consultant chez Sogimines, préparent l’ouverture de la mine de fluorine d’Antully. Elle est située en Bourgogne sur le plateau du Morvan, dans le département de Saône-et-Loire.

La fluorine est une des matières stratégiques de l’Union européenne, utilisée pour la chimie du fluor (y compris la pharmacie), la métallurgie, l’aluminium. La France en possède des réserves de classe mondiale. Les premières études de faisabilité du traitement à Antully remontent à 1980 alors que Péchiney en est concessionnaire. La concession est transférée de Rio Tinto-Alcan vers Garrot-Chaillac en août 2012. Garrot- Chaillac est un groupe familial spécialisé dans les minerais depuis 1946, en France (fluorine, bauxite) et en Guyane (fluorine, or, manganèse). La concession s’étend sur 1 400 ha avec une zone d’extraction de 42 ha, et la prévision d’une usine de 15 ha.

En 2012, des essais ont visé à déterminer le processus permettant d’obtenir un concentré titrant 97 % de CaF2 en partant d’un minerai ayant une teneur moyenne de 26 %. Le projet vise une production annuelle de 60 000 t à partir d’une emprise réduite, ce qui en fait dans l’absolu un petit projet minier. Toutefois, à l’échelle mondiale, ce projet placera la France dans le top 10 des producteurs de fluorine (et dans le top 3, en Europe, après la Russie et l’Espagne).

L’ouverture d’un site minier, comme Antully, est un processus rendu long (entre 10 et 15 ans) par la nécessité de valider une multitude d’études techniques et environnementales visant à confirmer la faisabilité, la viabilité et l’acceptabilité du projet, notamment l’acceptation par les élus, les administrations, la population locale, les associations et des établissements divers tels que les espaces naturels patrimoniaux. Des échanges réguliers servent à prendre en compte les préoccupations locales et à façonner le projet pour en réduire l’impact. Tous les interlocuteurs ont la même information et au même moment.

Depuis 2014, Garrot-Chaillac constitue un dossier de demande d’autorisation d’ouverture de travaux miniers (AOTM) qui devrait être déposé en septembre 2015 (état des lieux hydrologique, hydrogéologique, géologique et géotechnique de l’aire d’études ; inventaire de terrain concernant les habitats, la faune et la flore ; études de bruits, de poussières et de vibrations (tirs) ; cartographie du patrimoine paysager ; détermination de l’emplacement de l’usine et de l’orientation de la fosse d’extraction ; conception du système de gestion des eaux de la fosse d’extraction et de l’usine ; plan d’atténuation des impacts ; plan de réaménagement).

Le dossier sera instruit par d’administration en 2015-2016. L’arrêté préfectoral d’autorisation d’ouverture de travaux miniers est espéré pour 2017. La construction de l’usine et les travaux préparatoires à l’extraction sont prévus pour 2017-2018, pour un début de production d’un concentré marchand (60 000 t/an et 55 emplois directs) à la fin 2018.

Mireille Bouniol

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