Il n’existe pas de solution normalisée pour la réhabilitation des mines et carrières car leur caractéristique première est d’être un objet unique, ne serait-ce que par la spécificité de chaque gisement. Par contre, les questions que l’on doit se poser sont universelles.
Les principes de l’étude des risques miniers sont généralisables, à commencer par la nécessité de schémas conceptuels, pour prévoir, en particulier, l’évolution de la qualité des eaux. Le processus est, bien sûr, transposable aux carrières souterraines, mais aussi, en ce qui concerne l’eau et les dépôts de stériles, aux exploitations à ciel ouvert.
Ce mémento est destiné aux mineurs, aux carriers et à tous ceux qui sont impliqués dans la fermeture des exploitations souterraines ou à ciel ouvert. Il ne prétend à pas l’exhaustivité, mais il met en exergue les étapes essentielles de la réflexion qui doit précéder toute fermeture et toute réhabilitation, en les illustrant par des exemples récents, nationaux et internationaux.