Le minérale dans notre quotidien
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Éric Marcoux, docteur ès-sciences en géologie (1986), ingénieur au BRGM (1982-1998), puis Professeur à l’université d’Orléans (1998-2022) est un spécialiste international en ressources minérales. Auteur de 150 publications scientifiques, d’un ouvrage “Mines et Ressources minérales en Armorique” (2017) édité par la Société de l’Industrie Minérale, et co-auteur d’un ouvrage de référence “Géologie des Ressources Minérales” (2008) édité par le Ministère des Ressources Naturelles du Québec, traduit en anglais en 2015 et diffusé par la Geological Association of Canada. Il a dirigé plus de 20 thèses de doctorats, 80 stages de master professionnel et recherche, et créé en 2001 un master international co-habilité avec l’UQAM de Montréal qui a bénéficié à ce jour à 210 étudiants. Il exerce également des fonctions d’expert-consultant et de formateur auprès de compagnies minières, d’organisations professionnelles françaises et étrangères, et de sociétés de service en géosciences. Membre de la Société Géologique de France depuis 1998 et vice-Président depuis 2020, il est aussi membre de la Société de l’Industrie Minérale (SIM) depuis 1995.
Ce mémoire aborde les roches et minéraux industriels de l’Hexagone, exploités en 2023 (kaolin et argiles, carbonates, feldspath, diatomite, sel, talc, andalousite, quartz…) ou dans le passé (barytine, fluorine, potasse, graphite, amiante, phosphates…), et met l’accent sur leurs emplois, omniprésents dans notre vie quotidienne. Chaque substance est d’abord positionnée dans un cadre géologique, industriel et utilitaire global, puis analysée à l’échelle nationale avec des données sur sa géologie et ses principaux gisements, incluant l’exploitation, le traitement et la réhabilitation.
Au-delà d’une meilleure connaissance de ces roches et minéraux industriels au plan national, l’ambition de ce Mémoire est de souligner la place incontournable, trop souvent méconnue, des ressources minérales dans notre Société. Quel que soit notre mode de vie et nos choix pour l’avenir, il est inenvisageable sans elles. Malgré l’essor à poursuivre et encourager du recyclage et des énergies renouvelables qui permettent d’économiser ces ressources, il restera toujours nécessaire de les extraire dans des conditions les plus respectables possibles de l’environnement et les plus acceptables sur le plan sociétal, deux conditions qui se satisfont davantage d’un approvisionnement national que mondial. Et le sous-sol national demeure riche pour de nombreuses ressources !
Nous avons essayé de fournir les données aussi exactes et actualisées que possible mais lors de la finalisation de ce travail des carrières ont pu ouvrir, d’autres fermer, faire l’objet de réaménagement ou de reconversion. Merci au lecteur de ne pas nous tenir rigueur de ce début d’obsolescence !
Ce mémoire a été imprimé sur un papier qui est composé en partie de calcite, de kaolinite et probablement de talc.